Le pôle industrie, qu’est-ce que c’est ?

Pour le savoir, des collaborateurs organisent des sessions de découvertes de cas pratiques : formateurs, apprenants, tout le monde peut participer !
Nous sommes allés à la rencontre d’Antoine et Thomas qui ont fait partie des premiers à exposer leur projet.

Qui sont Antoine et Thomas ?

Ils viennent tous deux de l’université de Technologie Belfort Montbéliard.
Antoine est stagiaire en mécatronique, assistant ingénieur à l’UTBM en génie mécanique et conception. Son projet au pôle industrie était de réaliser un drone de A à Z.
Thomas est stagiaire électronique à l’UTBM en énergie. Son projet au pôle industrie était de développer des compétences électroniques et les laisser pour qu’elles soient réexploitées ultérieurement. Il a également été d’un soutien sur la partie élec du projet drone, notamment pour le banc de test, l’installation des capteurs et la réalisation du circuit imprimé.

Quel est le projet drone monocoptère ?

Antoine devait réaliser un drone de A à Z sans cahier des charges avec une seule consigne donnée : qu’il fonctionne avec une seule hélice seulement. Thomas le soutenait sur l’électronique, les bancs de tests, l’installation de capteurs et la réalisation du circuit imprimé. Antoine a d’abord mené des recherches pour identifier des réalisations similaires sur internet. Puis il a laissé place à l’expérimentation ! Une fois le châssis en place, retenu par des cordes c’est l’heure des premiers tests. Après 5 mois enfin, le drone vole pour la première fois. Malheureusement, les cordes faussent le vol. C’est un point qu’il a fallu résoudre, dans un délai de 2 jours !

Antoine a travaillé sur ce projet selon un mode itératif. C’est une véritable philosophie du Pôle Industrie à laquelle Luc Létoffe, directeur du pôle tient beaucoup. Cette méthode consiste à valider plus rapidement chaque étape plutôt qu’un ensemble.

Quelle a été l’erreur la plus difficile ou intéressante à surmonter ?

Ce qui a été le plus difficile est le problème de balancier pour stabiliser verticalement le drone. Ce problème est plus facile à régler pour un drone à 2 ou 4 hélices. Pour le stabiliser j’ai décidé de mettre du poids en bas. Mais il aura fallu 1 semaine de tests pour statuer que cela ne fonctionnait pas et que je devais trouver une autre alternative. J’ai compris que c’est une erreur fréquente aussi commise par le premier constructeur de fusée.
Au contraire il a fallu mettre le poids le plus haut possible pour agir sur la gravité et que les pales fassent leur travail.

Qu’est-ce que ce projet leur a apporté ?

Antoine : "Ce projet a été réalisé en autonomie ce qui est déroutant au début et surtout quand cela ne fonctionne pas. Mais c’est aussi formateur car il faut soi-même penser aux solutions techniques possibles pour arriver au but fixé. Je me suis rendu compte que le mode itératif était le plus cohérent. Ce projet a permis l’acquisition de nouvelles compétences en gestion de projet, électronique et en culture de drone." Thomas : "Les nouvelles compétences acquises sont le renforcement du travail d’équipe et la complémentarité entre les membres de l’équipe. J’ai aussi appris à switcher de projet en projet, ça m’a apporté agilité et adaptabilité."

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