Un changement complet de paradigme

L’appellation  » Fabrication Additive  » exprime un renversement total sur la manière de produire : par opposition à la fabrication soustractive, on ajoute de la matière au gré des besoins au lieu d’en enlever le moins possible.
De façon attendue, cela remet à plat les acquis en termes de conception de pièces, de liberté de forme, d’outillages existants, de la nécessité d’investir ou de gérer un stock. Ainsi, il ne s’agit pas uniquement de posséder une imprimante 3D dans un coin de l’usine, mais bel et bien de réexplorer les productivités possibles pour les métiers de conception, de fabrication, de logistique ou même de marketing. C’est en réalité toute la chaîne de valeur qui est impactée en profondeur.

Liberté de formes : une pièce plus chère peut vous faire gagner de l’argent.

Grâce à une liberté de conception recouvrée, certaines contraintes sautent. Dans certains cas, la nécessité de fabriquer certaines pièces impliquaient de réaliser un assemblage.
Avec une technologie qui s’affranchit de ces limitations, il est possible de réaliser des pièces complexes sans assemblages désormais superflus, donc réduire le nombre de pièces et les coûts induits.
De la même façon, en ajoutant le minimum de matière, il est possible d’alléger des pièces de façon à augmenter des cadences de production, de limiter la consommation d’énergie ou encore les opérations de maintenance.

Fabrication à la demande : impacts logistiques

La mise en œuvre de la fabrication additive est quasi-marginale. Comme il s’agit de machines flexibles, il est possible de ne fabriquer que quelques unités lorsque le besoin existe. Ainsi, les bénéfices peuvent être multiples : 

  • Tout simplement limiter les stocks de pièces, réduire les en-cours, limiter l’emprise au sol du stock ou abaisser les minimums de commande.
  • Exploiter de nouveaux modèles économiques tels que la personnalisation de masse au lieu de l’économie d’échelle, puisque le coût marginal de personnalisation est proche de zéro.
  • Mettre à profit la rapidité de mise en œuvre et l’absence de création d’outillage, qui permettent d’obtenir des pièces industrielles en quelques heures et non en quelques semaines.

La fabrication additive est lente si l’on considère la production de volume par unité de temps. Cependant, comme pour la liberté de formes, c’est l’impact global qu’il convient de considérer.

Absence d’investissement dans des outillages

Le seul outillage requis par la fabrication additive est l’imprimante 3D elle-même. Ne pas être contraint par un investissement à amortir comporte des impacts évidents. D’une part, il est possible d’envisager des personnalisations importantes, pour chaque client ou chaque unité produite sans nécessiter autant d’outillages que de référence. D’autre part, il devient possible de réaliser des itérations sur votre produit, sans être lié à une forme ou une fonction inscrite dans l’outillage qu’il conviendrait d’amortir sur un nombre d’unités fixé à l’avance. Cette capacité itérative est encore plus probante avant la finalisation du produit.

Hall 32 plateforme d'accélération industrielle pour la fabrication additive

Un optimum à maîtriser dans le développement produit

Comme la fabrication additive permet de réduire voire supprimer l’investissement initial, il devient possible d’itérer à plus haute fréquence au début du développement du produit.
De plus, il est envisageable de produire les premières dizaines ou les premiers milliers d’unités en fabrication additive à un coût marginal constant.
Durant toute cette période, la fabrication additive révèle toute sa puissance : 

  • Les itérations sont rapides, à l’échelle de la journée plutôt qu’à l’échelle de plusieurs semaines. 
  • Les phases de mise au point sont plus efficaces, puisqu’il devient possible de capter les retours d’expérience des utilisateurs le plus tôt possible.
  • Toute modification bénéficie d’une grande réactivité de fabrication, qu’il s’agisse d’erreur à corriger ou de nouvelle fonctionnalité à implémenter.

Entrez dans la fabrication additive industrielle : pièces performantes et de grandes dimensions

Depuis quelques années, les machines de prototypage permettent de fabriquer des pièces fonctionnelles immédiatement utilisables, et la tendance va à une production en série de plus en plus grande avant d’effectuer un investissement dans un outillage de production.
A Hall 32, nous disposons non seulement de capacités de fabrication pour du prototype et de la série, mais nous sommes également en mesure de réaliser des pièces de grandes dimensions, que ce soit dans nos machines ou en assemblant les pièces par la suite.
Peut-être avez-vous déjà fait plusieurs itérations sur des imprimantes 3D simples ? Il est temps de découvrir des technologies plus performantes.